Si ce message ne s'affiche pas correctement, cliquez sur ce lien.

Coronavirus Covid-19 : La Covi'Lettre du CoDES 05 ! S19

À la une

Chronodose

Chronodose

Un moteur de recherche qui trouve des vaccins aux plus de 18 ans

La campagne de vaccination s’accélère encore davantage cette semaine en France. Désormais, les rendez-vous non pris sont ouverts la veille pour le lendemain à tous les Français de plus de 18 ans. Avec Chronodose, plus besoin d'être "éligible" : si des créneaux de vaccination ne trouvent pas preneurs parmi la population prioritaire, les personnes de 18 ans à 49 ans sans comorbidité peuvent prendre rendez-vous via cet outil qui est intégré au moteur de recherche Vite Ma Dose. Dès son lancement le succès est au rendez-vous, les doses ont vite trouvées preneur. Il vous faudra vous connecter tôt le matin pour avoir un rendez-vous.

Pass sanitaire

Pass sanitaire

Toutes les réponses à vos questions

Le déploiement du pass sanitaire, dans le cadre du plan de réouverture du pays, vise à sécuriser, à compter du 9 juin 2021, la reprise des activités qui présentent les plus forts risques de diffusion épidémique. Disponible en format papier et numérique, il fonctionnera également via l’application TousAntiCovid. Le gouvernement répond aux principales questions posées sur ce Pass.

Quarantaine de 10 jours pour entrer en France

Quarantaine de 10 jours pour entrer en France

Les pays concernés

Les passagers, Français ou étrangers, en provenance de Turquie, du Bangladesh, du Sri Lanka, du Pakistan, du Népal, des Émirats arabes unis et du Qatar doivent se soumettre à un isolement de 10 jours obligatoire. Ces sept pays rejoignent le Brésil, l’Inde, le Chili, l’Afrique du Sud, pour qui ces mesures s’appliquent déjà.

Stratégie pour la définition de mesures permettant la réouverture des établissements recevant du public

Stratégie pour la définition de mesures permettant la réouverture des établissements recevant du public

Avis du Haut Conseil de Santé Publique

Le HCSP recommande d’identifier des niveaux de risque épidémique sur la base d’indicateurs de couverture vaccinale, d’incidence et de tension hospitalière pour piloter la chronologie de la réouverture des ERP. Il définit en parallèle un niveau de criticité des ERP qui peut être faible, moyen ou élevé, selon que les activités sont réalisées en extérieur ou à l’intérieur de bâtiment et que l’application de l’ensemble des mesures barrières est possible ou non. Le HCSP propose ainsi une matrice décisionnelle croisant les niveaux de risque épidémique et les niveaux de criticité des ERP. La stratégie d’ouverture progressive des ERP est conditionnée par ces deux critères et repose sur trois mesures de prévention : le respect des mesures barrières, l’utilisation des auto-tests et la gestion progressive de la densité de personnes (jauge). Le HCSP préconise de procéder à une évaluation prospective permanente de l’efficacité des mesures et de leurs coûts/impacts sociétaux.

Scénarios de levée des mesures de freinage

Scénarios de levée des mesures de freinage

Modélisation COVID-19 par l'Institut Pasteur

A l’aide de modèles mathématiques, l'Institut Pasteur construit des scénarios décrivant l’évolution possible de l’épidémie jusqu’à l’été. Dans le scénario de référence où le variant B.1.1.7 est 60% plus transmissible que le virus historique et où les mesures de freinage conduisent à une réduction substantielle des hospitalisations : Une remontée importante des hospitalisations pourrait être observée en cas de levée trop rapide des mesures de freinage le 15 mai, même sous des hypothèses optimistes concernant le rythme de vaccination. Une levée plus progressive de ces mesures pourrait permettre de décaler la reprise à un moment où la campagne de vaccination aura progressé, diminuant d’autant l’intensité de cette reprise. Le passage de 350k à 500k doses de vaccins distribuées par jour permettrait de réduire de façon substantielle l’intensité de la reprise.

Printemps 2021 : pour une réouverture prudente et maitrisée avec des objectifs sanitaires

Printemps 2021 : pour une réouverture prudente et maitrisée avec des objectifs sanitaires

Avis du Conseil scientifique COVID-19

Le Conseil scientifique insiste fortement sur l’importance d’une réouverture prudente, maitrisée et prenant en compte des objectifs sanitaires afin de : - Permettre au programme vaccinal d’atteindre un niveau de vaccination de 35M de personnes primo-vaccinées d’ici fin juin 2021 tout en maintenant une circulation virale limitée pour éviter l’émergence et la sélection de variants ; - Éviter la survenue durant l’été 2021 d’une possible 4ème vague, qui serait induite par une sortie précipitée ; - Eviter l’installation sur le territoire d’une « situation chronique » caractérisée par une circulation virale plus ou moins maitrisée, maintenant durablement le système hospitalier sous tension ; - Permettre la mise en place d’ici l’été d’une stratégie acceptée de limitation de la circulation du virus dans une vision à long terme.

Zoom sur

Séquelles de la Covid

Séquelles de la Covid

60 % des patients hospitalisés présentent au moins un symptôme après 6 mois

Dans une nouvelle étude publiée dans le journal CMI, les chercheurs et chercheuses de l’Inserm, de l’AP-HP et d’Université de Paris montrent qu’une proportion importante de patients ayant été hospitalisés et suivis dans le cadre de French Covid présentent encore des symptômes 3 et 6 mois après l’infection. Une corrélation entre la sévérité initiale de la maladie et la persistance à long terme de symptômes semble se dessiner. Les chercheurs observent aussi des différences de genre : si les hommes sont plus à risque de faire des formes graves, les femmes semblent plus à risque de souffrir de symptômes persistants dans la durée.

Découverte des mécanismes de l’anosmie à court et à long terme

Découverte des mécanismes de l’anosmie à court et à long terme

Causes de la perte de l'odorat à la suite de la Covid-19

La perte de l’odorat, ou anosmie, est l'un des symptômes précoces les plus fréquents de la Covid-19. Les mécanismes impliqués dans cette anosmie étaient jusqu’ici non élucidés. Des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS, de l’Inserm, d’Université de Paris et de l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, ont élucidé les mécanismes impliqués dans la perte d’odorat chez les patients infectés par le SARS-CoV-2 aux différents stades de la maladie. Ils ont découvert que le SARS-CoV-2 infecte les neurones sensoriels et provoque une inflammation persistante de l’épithélium et du système nerveux olfactif. Par ailleurs, chez certains patients porteurs de manifestations cliniques persistantes, l’anosmie présente est associée à une inflammation prolongée de l’épithélium et du système nerveux olfactif et à la présence durable du virus dans l’épithélium olfactif.

Troisième dose de vaccin anti-covid

Troisième dose de vaccin anti-covid

Qui est concerné?

Conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna) est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées. Sont concernées les patients ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques, sous chimiothérapie lymphopéniante, traités par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites et les AntiCD20, et les personnes dialysées chroniques, après avis médical.

Renforcer la confiance du public dans la vaccination contre le COVID-19

Renforcer la confiance du public dans la vaccination contre le COVID-19

Le rôle des gouvernements

Si le développement rapide de vaccins contre le COVID-19 est une réalisation extraordinaire, la réussite de la vaccination de la population mondiale présente de nombreux défis, de la production à la distribution, au déploiement et, surtout, à l'acceptation. La confiance dans les vaccins est vitale et dépend essentiellement de la capacité des gouvernements à communiquer les avantages de la vaccination et à administrer les vaccins de manière sûre et efficace. Cette note aborde le rôle des gouvernements dans la promotion de la confiance dans l'efficacité et la sécurité grâce à une communication efficace, ainsi que la confiance dans leur capacité à se les procurer et à les distribuer de manière efficace et équitable. Alors que seule une petite minorité de la population est fermement opposée à la vaccination, l'hésitation à l'égard de la vaccination contre le COVID-19 est évidente dans de nombreux pays.

Relais

656ded85b31d4349244300.jpg

La pandémie nous oblige-t-elle à redéfinir la santé ?

Podcast du CNRS

Malade ou pas malade ? Des siècles durant, la santé n’a été considérée que d’un point de vue biologique. Mais la pandémie actuelle présente des particularités inédites, qui amènent à penser de concert le corps, le mental, le social, l’environnement… Ce faisant, l’histoire de la santé devient une histoire politique, comme l’explique dans ce podcast l’historien Hervé Guillemain, porteur du projet DicoPolHiS, dictionnaire politique d’histoire de la santé. 

Hervé Guillemain est professeur d’histoire contemporaine, spécialisé en santé et en psychiatrie, enseignant-chercheur à Le Mans Université et membre du Laboratoire Temps, mondes et sociétés (CNRS/Université d’Angers/Université de Bretagne Sud/Le Mans Université).

Accéder au podcast.