La distanciation physique et sociale face au danger, un acte contraire à nos réflexes
Les pandémies et le grand décalage évolutif
Comment réagissons-nous en situation de danger ? Dans le cas d’une menace généralisée, la crainte est que les comportements individualistes, le chacun pour soi, prennent le dessus.
Or, des scientifiques du Laboratoire de psychologie sociale et cognitive (LAPSCO, Université Clermont Auvergne, CNRS) à Clermont-Ferrand rappellent que l’affiliation (être associé à un groupe) et la recherche de contacts sociaux sont la propension la plus fondamentale lorsque l'on se sent menacé.
De ce fait, en temps de pandémie, cette compulsion affiliative pourrait rendre les mesures de distanciation physique d’autant plus difficiles à respecter.
Cette étude fait l’objet d’une publication dans la revue Current Biology le 18 mai 2020.